
Par la simplification des tracés de rues, la création d’espaces intermédiaires comme une transition entre la périphérie et le centre commerçant, cet ensemble tripode prend forme. S’articulant toujours autour de la volonté de mettre en lumière

Une histoire de place(s)
le patrimoine historique de la ville de Chateaubriant, un équilibre entre piéton et voiture s’installe. La place Saint Nicolas se vide de ses véhicules pour laisser place à son église, maîtresse des lieux. La place de la Motte se détache de son schéma complexe afin de répondre à la fois au besoin de stationnement non négligeable en entrée de ville centre mais également d’offrir la possibilité aux piétons de circuler plus librement dans un espace retravaillé où l’histoire occupe une place importante. Dans le prolongement de cet espace, le boulevard Victor Hugo se concrétise entre plantations régulières et trottoirs élargis, il propose à ces espaces de jonctions entre voies et bâtis de nouvelles qualités.

De l’extra à l’intra muros : une entrée sans rupture
Notre intérêt s’est porté sur ces espaces occupant une place importante dans l’histoire urbaine de la ville de Chateaubriant. La présence de l’église, les traces des anciens remparts, la Porte Neuve sont des témoignages, parfois quelque peu dissimulés, de cette historique ville close qui ne demande qu’à être révélée. La complexité de la réflexion passait également par le besoin d’étudier la voiture et sa nécessité pour relier les différents espaces d’une ville moyenne. Elle représente toujours aujourd’hui une nécessité bien que son utilisation peut être nuancée.
Manon Louail, Mathilde Le Bouch et Valentine Chaput
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